Semaine Dédiée: Prière pour la Côte d'Ivoire.

SUJETS DE PRIÈRE

3/13/20256 min read

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Semaine de jeûne dédié à la Côte d'Ivoire

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Histoire Politique de la Côte d'Ivoire

L'histoire politique de la Côte d'Ivoire a été marquée par des élections aux conséquences parfois lourdes, souvent en raison de tensions politiques et sociales préexistantes.

Période du parti unique (1960-1990)

De 1960 à 1990, la Côte d'Ivoire a vécu sous un régime de parti unique, le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI), avec Félix Houphouët-Boigny comme président. Les élections durant cette période étaient des formalités, sans réelle compétition politique.

Conséquences négatives:

  • Absence de démocratie pluraliste: Le système de parti unique a étouffé toute forme d'opposition et de débat démocratique, limitant les libertés politiques et d'expression.

  • Personnalisation du pouvoir: Le pouvoir était fortement centralisé autour de la figure du "Père de la Nation", Houphouët-Boigny, ce qui a rendu la succession complexe et a contribué aux crises futures.

L’ouverture au multipartisme et ses premières secousses

1. Élection présidentielle du 28 octobre 1990

Il s’agit de la première élection présidentielle organisée sous le régime du multipartisme en Côte d'Ivoire. Le président sortant, Félix Houphouët-Boigny, est réélu face à Laurent Gbagbo, candidat du Front Populaire Ivoirien (FPI).

Conséquences négatives :

  • Violences et répression :
    Bien qu’elle ait marqué une avancée démocratique, cette élection a été entachée de tensions, d'accusations de fraudes et d’intimidations. L’opposition a dénoncé des atteintes à la transparence électorale, et des actes de violence ont visé des étudiants et des opposants politiques.

  • Début de la “brutalisation” du champ politique :
    L’émergence du multipartisme s’est accompagnée d’un durcissement du débat public. L’adversaire politique commence à être perçu non plus comme un concurrent, mais comme une menace, marquant les débuts d’une polarisation croissante et d’un climat de suspicion durable.

2. Élection présidentielle du 22 octobre 1995

Il existe plusieurs moyens pour encourager un réveil spirituel au sein de l'Église. Tout d'abord, l'éducation spirituelle est essentielle. Les Églises doivent offrir des programmes de formation qui améliorent la compréhension des Écritures et encouragent la prière. De plus, organiser des retraites spirituelles peut permettre aux participants de se recentrer sur leur foi et d’approfondir leur relation avec Dieu. Enfin, promouvoir un environnement ouvert, où les membres se sentent libres d'exprimer leurs pensées et leurs émotions, peut favoriser une culture de la transparence et de l'engagement.

Conséquences négatives :

  • Exclusion politique et "ivoirité" :
    La révision du Code électoral a été perçue comme un moyen d’écarter certains candidats, notamment Alassane Ouattara, en imposant des critères de nationalité restrictifs. Ce processus a donné naissance au concept d’ivoirité, qui a exacerbé les divisions ethniques et régionales, et alimenté un climat de méfiance.

  • Crise de légitimité :
    Le boycott du scrutin par une partie importante de l’opposition a affaibli la légitimité de l’élection, accentuant le fossé entre le pouvoir et une frange significative de la population.

  • Violations des droits de l’homme :
    La période pré-électorale a été marquée par des arrestations arbitraires, des détentions secrètes et des actes de torture, ciblant notamment des opposants politiques, des étudiants (notamment de la FESCI) et des journalistes.

3. Élection présidentielle du 22 octobre 2000

Cette élection survient après le coup d’État de décembre 1999 qui renverse Henri Konan Bédié et porte le général Robert Guéï au pouvoir. Laurent Gbagbo (FPI) remporte le scrutin, mais Robert Guéï conteste les résultats, ce qui provoque des affrontements violents.

Conséquences négatives :

  • Crise post-électorale et violences :
    Le refus de Guéï de reconnaître sa défaite entraîne des affrontements entre partisans, causant environ 300 morts. Un charnier est notamment découvert à Yopougon.

  • Fragilisation institutionnelle :
    Le refus du général Guéï de céder le pouvoir montre la vulnérabilité des institutions démocratiques, encore jeunes et instables.

  • Aggravation des tensions ethniques et régionales :
    Le scrutin met en lumière une polarisation croissante et des divisions profondes au sein de la société ivoirienne.

4. Élection présidentielle du 31 octobre 2010

Après plusieurs reports, cette élection devait marquer la fin de la crise politico-militaire commencée en 2002. Le second tour oppose Laurent Gbagbo (FPI) à Alassane Ouattara (RDR). La Commission Électorale Indépendante (CEI) proclame Ouattara vainqueur, mais le Conseil constitutionnel invalide les résultats et proclame Gbagbo élu.

Conséquences négatives :

  • Crise post-électorale majeure et guerre civile (2010–2011) :
    Le refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir à Ouattara, soutenu par la communauté internationale, plonge le pays dans une guerre civile de cinq mois.

  • Bilan humain et humanitaire catastrophique :
    On dénombre plus de 3 000 morts, près d’un million de déplacés et d'importantes destructions, notamment à Abidjan et dans l’ouest du pays.

  • Profondeur des fractures sociales :
    La crise révèle et renforce les divisions politiques, ethniques et régionales, laissant un héritage de rancœurs, de méfiance et de traumatismes.

  • Impact régional :
    La crise a eu des répercussions sur les pays voisins (Libéria, Mali, Burkina Faso), provoquant des flux de réfugiés et perturbant les économies régionales.

Et ensuite...

Même les élections de 2020, bien qu’organisées dans un contexte de stabilité relative, ont été brièvement perturbées et ont entraîné plusieurs morts. Cela témoigne de la fragilité persistante du climat électoral ivoirien, malgré les avancées institutionnelles.

Conclusion

En résumé, l’histoire des élections politiques en Côte d’Ivoire reflète une transition démocratique difficile et heurtée. Marquées par des tensions politiques, des questions d’identité nationale, des accusations de fraudes et des refus de reconnaître les résultats, ces échéances électorales ont souvent basculé en crises, violences et divisions profondes. Elles ont ainsi freiné la stabilité et compromis le développement durable du pays.

LA CÔTE D’IVOIRE AU PLAN PROPHÉTIQUE

La Côte d’Ivoire est un pays marqué par plusieurs prophéties majeures. Son expansion future entraînera un grand changement en Afrique de l’Ouest.

Mais c’est aussi une nation qui a traversé des périodes difficiles. Son peuple a souffert à travers plusieurs crises et un lourd tribut en vies humaines. Aujourd’hui encore, de nombreux autels occultes dominent la conscience de plusieurs jeunes.

L’Église au sein du pays a un besoin urgent d’unité véritable et de restauration, car un grand vent de réveil est sur le point de descendre.

Au-delà des hommes politiques, le véritable combat de la Côte d’Ivoire est d’abord spirituel. C’est pourquoi, au cours de cette semaine de jeûne, nous vous invitons à élever vos regards au-delà des figures humaines visibles.

Sujets de Prière

  • Recherchez le dessein parfait de Dieu pour cette nation.

  • Ne voyez pas seulement l’humain représentatif ; discernons le monde des ténèbres qui envahit cette nation et réclame le sang.

  • Ne priez pas seulement : que vos entrailles réclament l’intervention divine de Dieu. Opposez-vous aux projets de guerre, réclamez la justice et la méthode divine, au-delà des hommes.

  • Que vos prières s’alignent à la volonté de l’ange de l’Éternel actuellement envoyé pour cette nation.

  • Ne soyez pas animés par l’émotion, mais connectés à l’onction et à la révélation du Saint-Esprit.

  • Soyez prêts à voir les résultats de vos prières : engagez votre foi pleinement dans ces moments.

close-up photography of white elephant tusk
close-up photography of white elephant tusk

SUJETS DU JEÛNE DU LUNDI 23 JUIN 2025

PRIÈRE POUR LA CLASSE POLITIQUE EN CÔTE D’IVOIRE
  • Énumérons les noms de tous les acteurs politiques que nous connaissons, et prions spécifiquement pour chacun d’eux.

  • Rabaissons par la prière les cœurs orgueilleux, hautains, remplis de desseins malsains et de haine contre le peuple.

  • Inclinons à la volonté de Dieu les cœurs de ceux qui sont engagés dans des œuvres occultes et œuvrent contre la lumière.
  • Prions contre les alliances ténébreuses contractées par certains responsables politiques, des alliances avec le diable qui influencent et asservissent le peuple.

  • Que la classe politique soit épurée et restaurée.
    Qu’un tri divin soit déclenché au milieu d’eux : que soient fortifiés ceux qui entrent dans l’agenda de Dieu, et que soient rejetés ceux qui aspirent à la destruction de la nation.